Heure de Chasse |PV Bruck|

|PV BRUCK|

C'était un jour de chasse comme les autres. Millo n'avait rien avalé depuis plusieurs jours et elle s’était donc dirigé vers la foret dense. Pour ça, on, ne pas dire mais les terres des Canidés était un paradis. La forêt était si dense et si grande qu’elle regorgeait de milliers de créatures, mais surtout de proie pour les chasseur.

La louve blanche avait attendu la fin de journée, l’heure où le crépuscule embrase doucement l’atmosphère. L’heure où les animaux commence à sortir de leur cachette pour se lancer dans cette folle course contre la vie.

Les hululements de chouette résonnaient entre les branches des arbres grandissants en écho. Seul le bruit des pas sur les feuille morte de Millo venait trancher cette orchestre nuitale qui se mettait en place. La chasse allait être bonne, la louve le sentait.

Les cinq sens en alerte elle faisait attention au moindre bruit, au moindre mouvement, à la moindre odeur. Le point le plus stratégique pour chasser à cette heure ci était les plans d’eau très appréciés des animaux de la forêt. Ca la louve l’avait acquis au file des dernières semaines. N’étant pas sotte, elle avait mit peu de temps à comprendre l’art et la manière de la nature.

Une petite clairiere s’offra alors à elle, c’était son endroit favoris. Les cachettes n’y manquaient pas. Le gibier non plus d’ailleurs. L’échine courber derrière un rocher, elle observait scrupuleusement le moindre mouvement de l’herbe qui dansait au souffle du vent.

Apres de longue minutes d’attente un jeune chevreuil égaré, malchanceux ou inconscient vint pointer le bout de son museau. Il se dirigea sans grande surprise pour la louve vers le petit coin d’eau et s’abreuva tranquillement, se croyant à l’abris de tout danger.

Millo enfonça ses pattes dans la terre puis s’élança hors de sa cachette dans un saut parfait en direction de l’animal. Mais celui ci partit en trombe avant même qu’elle ne soit réattérit sur le sol. Le chevreuil ne l’avait pourtant pas vu. Quelqu'un venait de lui voler son dîner. Elle montra les crocs. Et grogna un,

Qui vient de me faire passer mon dîner sous mon nez ?!!!!!

Son ton était agressif, elle n’avait aucune envie de jouer et voulait connaître le coupable.